NanoMatériaux sous Pression

 

 

 

Intervenants:

Denis Machon
Vittoria Pischedda
Sylvie Le Floch
Alfonso San Miguel
Patrice Mélinon
Alain Mermet
Jérémie Margueritat

Faits Marquants

Nanoparticules sous haute pression

Vers une thermodynamique à l’échelle nanométrique

L’étude de transition de phase sous pression de nanoparticules d’oxydes (ZnO,TiO2, Y2O3) nous permet de mieux comprendre l’effet de l’énergie de surface dans la thermodynamique. Pour ce faire, il faut pouvoir contrôler les paramètres des nanoparticules (chimie de surface, défauts, etc.). L’étape de synthèse est primordiale pour ce contrôle et est assurée par une collaboration avec des physico-chimistes spécialistes des synthèses par voies physique et chimique.

 

Référence Article

Nos résultats les plus récents nous ont conduits à développer un modèle de Ginzburg-Landau permettant de rendre compte des caractéristiques de la transition de phase de ZnO sous pression. En fonction de la synthèse, cette transition est modifiée et notre modèle permet de comprendre cette évolution. La pression est un outil novateur dans l’étude des nanomatériaux et permet une meilleure compréhension de la physique à l’échelle nanométrique comme l ’effet de l’énergie de surface/interface sur les stabilités de phase dans les nanoparticules.

 

Matériaux 2D: Une autre physique

Motivés par nos récents résultats sur le graphène sous pression, nous poursuivons l’étude de matériaux 2D sous pression (MoS2, GaSe). Dans le cas du graphène, nous avons mis en évidence que la réponse mécanique à une pression hydrostatique change entre un matériau à deux feuillets et un matériau à trois feuillets.

La physique (propriétés mécaniques, électroniques, vibrationnelles, etc…) sont donc modifiées par l’épaisseur du matériau. Pour des épaisseur extrêmement faibles (feuillet monoatomique) la physique utilisée pour les matériaux 3D doit prendre en compte les effets de bord et les effets de surface.

 

Référence article et légendes

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