Certains glissent, certains collent : imprévisibles Nanotubes!

A. Niguès, A. Siria, P. Vincent, P. Poncharal et L. Bocquet (équipes PNEC et Liquides aux interfaces de l'ILM) viennent de publier en collaboration avec le MIT un article dans Nature Materials intitulé « Ultra-high interlayer friction in multiwall Boron Nitride Nanotubes ».

Les nanotubes multi-feuillets présentent par nature une configuration idéale pour étudier les origines des phénomènes de friction à l’échelle nanométrique. Il est en effet possible sous certaines conditions, de faire glisser deux couches adjacentes de ces nanotubes l’une par rapport à l’autre comme le feraient deux surfaces parfaitement parallèles, ce qui est le cas habituellement étudié en nanotribologie. C’est dans ce contexte que les auteurs ont développé un montage de traction de nanostructures. Dans ce système, des nanostructures sont étirées entre un microscopie à force atomique, et une station de nanomanipulation.  En comparant la dissipation induite par ce glissement pour des nanotubes dont les structures cristallographiques sont identiques (Nitrure de Bore et Carbone) mais dont les propriétés électronique diffèrent, les auteurs ont mis en évidence, en mesurant une dissipation beaucoup plus grande dans le cas des nanotubes de BN, le rôle prépondérant des contributions phononiques a la friction a l’échelle manométrique.

 


 

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