
Lutter contre les armes chimiques : enjeu de la décontamination
Isabelle Trenque et David Amans (équipe Luminescence), en collaboration avec des collègues de Lyon et d’Orléans, ont publié un article intitulé "Shape-selective synthesis of nanoceria for degradation of paraoxon as a chemical warfare simulant" dans la revue PCCP. Cet article a été sélectionné par l'éditeur pour intégrer la collection 2019 PCCP HOT articles.
Ces dernières années, des actes de guerre ou des actions terroristes ont impliqué des toxiques organophosphorés, tels que le sarin ou le VX. Il est donc important de développer des solutions de décontamination peu onéreuses et pouvant être facilement déployées par les acteurs arrivant sur le théâtre d’une attaque. Des formulations à base d’oxyde de cérium ont montré une bonne efficacité, mais le mécanisme de dégradation ainsi que les sites actifs restaient largement spéculatifs. On sait en outre que l’activité catalytique peut fortement dépendre de la morphologie et des facettes cristallographiques des particules.
Les auteurs décrivent la synthèse de nanoparticules d’oxyde de cérium de formes contrôlées, incluant des cubes, des octaèdres et des bâtonnets. L’efficacité respective de ces différentes morphologies a été évaluée sur un simili des toxiques de guerre organophosphorés, le paraoxone. Il apparait que les facettes cristallographiques {111} ont la meilleure activité de dégradation, ouvrant la voie à une identification des sites actifs.
Les auteurs décrivent la synthèse de nanoparticules d’oxyde de cérium de formes contrôlées, incluant des cubes, des octaèdres et des bâtonnets. L’efficacité respective de ces différentes morphologies a été évaluée sur un simili des toxiques de guerre organophosphorés, le paraoxone. Il apparait que les facettes cristallographiques {111} ont la meilleure activité de dégradation, ouvrant la voie à une identification des sites actifs.
