Un nouveau microsystème pour confiner les cellules
A new agarose-based microsystem to confine cells
Audrey Prunet, Hélène Delanoë-Ayari, Jean-Paul Rieu et Charlotte Rivière (équipe Biophysique), en collaboration avec Catherine Barentin (équipe Liquides et Interfaces), Gilles Simon (ILMtech) et des collègues de Lyon, ont publié un article intitulé "Un nouveau microsystème à base d'agarose pour étudier la réponse des cellules à un confinement prolongé" dans la revue Lab on a Chip.
Audrey Prunet, Hélène Delanoë-Ayari, Jean-Paul Rieu and Charlotte Rivière (Biophysic team), in collaboration with Catherine Barentin (Liquids and Interfaces team), Gilles Simon (ILMtech) and colleagues from Lyon, published an article entitled "A new agarose-based microsystem to investigate cell response to prolonged confinement" in the journal Lab on a Chip.
De plus en plus de preuves indiquent que les contraintes mécaniques rencontrées par les cellules in-vivo ont un impact sur de nombreuses fonctions cellulaires essentielles et sont impliquées dans un certain nombre de maladies humaines comme le vieillissement et le cancer. Pourtant, le rôle exact de ce type de stimuli mécaniques dans la réponse cellulaire est encore très mal connu et compris, notamment en raison du manque de techniques facilement utilisables, et ne perturbant pas les cellules par d’autres biais.
Les auteurs ont développé un microsystème en hydrogel, permettant d’analyser la réponse des cellules à une déformation prolongée (plusieurs jours). Le système est très flexible et est compatible avec de nombreuses techniques de biologie cellulaire classique (microscopie, immunomarquage, analyses moléculaires). Ce dispositif sera un outil précieux pour la compréhension fondamentale de l'effet du confinement cellulaire sur la progression tumorale, et en particulier pour déchiffrer le rôle de la mécanosensibilité nucléaire.
Les auteurs ont développé un microsystème en hydrogel, permettant d’analyser la réponse des cellules à une déformation prolongée (plusieurs jours). Le système est très flexible et est compatible avec de nombreuses techniques de biologie cellulaire classique (microscopie, immunomarquage, analyses moléculaires). Ce dispositif sera un outil précieux pour la compréhension fondamentale de l'effet du confinement cellulaire sur la progression tumorale, et en particulier pour déchiffrer le rôle de la mécanosensibilité nucléaire.
There is growing evidence that the mechanical stresses encountered by cells in-vivo have an impact on many essential cellular functions and are implicated in a number of human diseases such as aging and cancer. However, the exact role of such mechanical stimuli in the cellular response is still very poorly known and understood, in particular due to the lack of techniques that are easily usable and do not impact cells by other means.
The authors have developed a hydrogel-based microsystem, allowing the analysis of the cell response to a prolonged deformation (several days). The system is very flexible and is compatible with many classical cell biology techniques (microscopy, immunostaining, molecular analyses). This device will be a valuable tool for the fundamental understanding of the effect of cell confinement on various hallmarks of cancer progression and resistance, and in particular for deciphering the role of nuclear mechanosensitivity.
The authors have developed a hydrogel-based microsystem, allowing the analysis of the cell response to a prolonged deformation (several days). The system is very flexible and is compatible with many classical cell biology techniques (microscopy, immunostaining, molecular analyses). This device will be a valuable tool for the fundamental understanding of the effect of cell confinement on various hallmarks of cancer progression and resistance, and in particular for deciphering the role of nuclear mechanosensitivity.