Quand les nanobulles génèrent des gradients de pression géants

Samy Merabia, Thierry Biben (équipe MMCI) et François Detcheverry (équipe Liquides et Interfaces), en collaboration avec des collègues de Mexico et Toulouse, ont publié un article intitulé " Strong and fast rising pressure waves emitted by plasmonic nanobubbles " dans la revue Physical Review Research.

Lorsqu’elles sont subitement chauffées par un faisceau laser, les nanoparticules métalliques en suspension dans l’eau peuvent générer des nanobulles de vapeur, un phénomène exploité dans de nombreuses applications, de l’imagerie photoacoustique à la destruction des cellules cancéreuses assistée par nanoparticules. Comme le montrent les auteurs à l’aide de simulations, l’apparition de nanobulles s’accompagne de l’émission d’ondes de pression, à la fois puissantes et de durée très courte, générant ainsi localement des gradients de pression gigantesques en milieu liquide.
Ces résultats suggèrent que dans la destruction des cellules cancéreuses, ce sont les ondes de pression émises par l’apparition violente des nanobulles qui sont responsables de la perforation des membranes cellulaires, donnant ainsi des pistes pour optimiser le procédé.
Scroll To Top