Foules et propagation épidémique

 

Willy Garcia, Baptiste Fray et Alexandre Nicolas (équipe MMCI), en collaboration avec un collègue de Montpellier, ont publié un article intitulé " Model-based assessment of the risks of viral transmission in non-confined crowds " dans la revue Safety Science.
 

 

Dans cet article, les chercheurs ont évalué les risques de transmission virale au sein de foules dans des milieux non confinés (extérieur ou intérieur vaste et bien ventilé) et établi un classement de diverses situations de la vie quotidienne en fonction des risques de contamination qu’elles présentent, en l'absence de port de masque.
La méthode innovante utilisée, qui couple des données de terrain sur les piétons collectées dans différentes situations de la vie quotidienne avec des modèles spatiaux de transmission virale par aérosols et gouttelettes respiratoires, offre un complément intéressant aux quelques angles morts du suivi épidémiologique et du traçage des contacts. Parmi les situations étudiées (rue passante, marché de plein air, file d’attente sur un centre de dépistage, terrasse de café, etc.), sans masque, les terrasses de café sont les plus à risque, suivies du marché de plein air puis, ensuite, des gares et stations de métro. Les rues passantes engendrent des risques comparativement bien plus faibles .
Enfin, les auteurs ont exploré l'effet de réaménagements urbains sur les risques d'infection, comme l’imposition d’une circulation piétonne à sens unique sur des trottoirs larges, qui a peu d’effet, ou la disposition des files d'attente.
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