Preuve de concept préclinique d’un dispositif médical d’extraction métallique
Preclinical proof of concept of a medical device for metallic extraction
Marco Natuzzi, Coralie Grange, Thomas Gréa, Benoit Hautefeuille, François Lux et Olivier Tillement (équipe FENNEC), en collaboration avec des collègues de Lyon et de la société MexBrain, ont publié un article intitulé "Feasibility study and direct extraction of endogenous free metallic cations combining hemodialysis and chelating polymer" dans la revue Scientific Reports.
Marco Natuzzi, Coralie Grange, Thomas Gréa, Benoit Hautefeuille, François Lux and Olivier Tillement (team FENNEC), in collabboration with colleagues from the MexBrain company and Lyon published a paper entitled "Feasibility study and direct extraction of endogenous free metallic cations combining hemodialysis and chelating polymer" in Scientific Reports.
La dérégulation de l’homéostasie métallique est associée à plusieurs pathologies génétiques comme la maladie de Wilson ou l’hémochromatose. De plus en plus d’études montrent également l’impact des métaux sur les maladies neurodégénératives mais également pour les malades admis en soins intensifs en raison notamment des dommages causés par le stress oxydatif lié à leur présence.
Afin de traiter les surcharges métalliques, un nouveau dispositif médical a été développé. En combinant, l’hémodialyse à un polymère chélatant, on permet une captation métallique à l’intérieur du fluide de dialyse sans que le polymère chélatant ne soit au contact des tissus. C’est la première preuve de concept et validation préclinique de la technologie. Cette étude translationnelle sur un modèle de gros animal a permis de montrer l’innocuité du traitement ainsi que son efficacité pour la captation de traces métalliques. La voie est ouverte pour un transfert vers la clinique et de premiers traitements de malade de Wilson présentant une surcharge en cuivre.
Afin de traiter les surcharges métalliques, un nouveau dispositif médical a été développé. En combinant, l’hémodialyse à un polymère chélatant, on permet une captation métallique à l’intérieur du fluide de dialyse sans que le polymère chélatant ne soit au contact des tissus. C’est la première preuve de concept et validation préclinique de la technologie. Cette étude translationnelle sur un modèle de gros animal a permis de montrer l’innocuité du traitement ainsi que son efficacité pour la captation de traces métalliques. La voie est ouverte pour un transfert vers la clinique et de premiers traitements de malade de Wilson présentant une surcharge en cuivre.
Metallic deregulation is associated with several genetic diseases including Wilson disease and hemochromatosis. More and more studies have also shown the impact of metals on neurodegenerative diseases and on patients admitted in intensive care units due to the damages caused by oxidative stress catalyzed by metals.
In order to treat metallic uptakes, brand new medical device has been developed. It combines regular hemodialysis with a chelating polymer. Combination of these two technologies enables the capture of metallic species inside the dialysate with no release in the body of the chelating polymer. It is the first proof of concept and preclinical validation of the technology. This translational study on large animal model has proven the safety of the medical device and its efficiency for chelation of trace metals and it is an important step for future translation to the clinic and first treatments on Wilson patients.
In order to treat metallic uptakes, brand new medical device has been developed. It combines regular hemodialysis with a chelating polymer. Combination of these two technologies enables the capture of metallic species inside the dialysate with no release in the body of the chelating polymer. It is the first proof of concept and preclinical validation of the technology. This translational study on large animal model has proven the safety of the medical device and its efficiency for chelation of trace metals and it is an important step for future translation to the clinic and first treatments on Wilson patients.