Aucune méthode actuelle ne permet de prédire la résistance aux agents anticancéreux, base du développement métastatique et du faible taux de survie de nombreux cancers. Une avancée considérable serait de réaliser une analyse directe de l’effet d’anticancéreux sur des biopsies de patients. Pour se rapprocher de cet objectif, les auteurs ont développé une méthode permettant d’analyser le comportement des cellules dans des sphéroïdes multicellulaires 3D, mimant une tumeur. Ils ont notamment montré que la réponse à un des anticancéreux le plus utilisé en clinique pour le cancer du colon (le 5-fluorouracil) était très différente en fonction de l’état métastatique des cellules et qu’il avait un impact fort sur la cohésion de cette mini-tumeur. La méthodologie développée est transposable à plus grande échelle pour le criblage de médicaments afin de mieux anticiper la réponse au traitement.