
Nanotubes ultra – bas bruit
Pierre Verlot (équipe Luminescence), en collaboration avec des collègues de Barcelone, a publié un article intitulé "Optomechanics with a hybrid carbon nanotube resonator" dans la revue Nature Communications.
Les nanotubes de carbone ont récemment émergé comme famille de systèmes mécaniques résonants présentant un très haut potentiel pour une large gamme d’applications ultra – sensibles telles que la spectroscopie de masse, la microscopie de surface et les mesures de forces ultra-faibles. Du fait de leur très faible masse, les moindres changements de leur environnement sont susceptibles de largement impacter leurs vibrations. Toutefois jusqu’alors, la détection de ces vibrations ne pouvait s’effectuer qu’à partir de sondes électromécaniques, essentiellement dans des conditions de très basse température, ce qui en limite très fortement le champ d’application.
Les auteurs ont développé un nouveau système simple permettant la détection des vibrations de nanotubes de carbone (diamètre de l’ordre de 1 nm, longueur de l’ordre de 1 micromètre), avec une très grande sensibilité. Cette approche leur a permis de calibrer avec une très grande précision le bruit thermique de ces objets vibrants. Ils ont ainsi pu démontrer que les nanotubes de carbone correspondent aux systèmes mécaniques présentant le bruit thermique le plus faible jamais mesuré, plus de deux ordres de grandeur inférieur au précédent record.
Les auteurs ont développé un nouveau système simple permettant la détection des vibrations de nanotubes de carbone (diamètre de l’ordre de 1 nm, longueur de l’ordre de 1 micromètre), avec une très grande sensibilité. Cette approche leur a permis de calibrer avec une très grande précision le bruit thermique de ces objets vibrants. Ils ont ainsi pu démontrer que les nanotubes de carbone correspondent aux systèmes mécaniques présentant le bruit thermique le plus faible jamais mesuré, plus de deux ordres de grandeur inférieur au précédent record.
