Les couleurs plasmoniques changent avec la taille : vrai ou faux ?

When silver has a cloudy lining

Nicolas Troc, Emmanuel Cottancin, Michel Pellarin, Jean Lermé et Matthias Hillenkamp (équipe Agrégats et Nanostructures), en collaboration avec des collègues d’Orsay et de Marseille, ont publié un article intitulé "Plasmonic quantum size effects in silver nanoparticles are dominated by interfaces and local environments" dans la revue Nature Physics. Il a aussi fait l'objet d'une actualité dans Physics World.
Nicolas Troc, Emmanuel Cottancin, Michel Pellarin, Jean Lermé and Matthias Hillenkamp (team Clusters and Nanostructures), with colleagues from Orsay and Marseille, published an article entitled "Plasmonic quantum size effects in silver nanoparticles are dominated by interfaces and local environments" in the journal Nature Physics. The work was highlighted in Physics World.

La résonance de plasmon de surface localisée est une excitation électronique collective où tous les électrons de conduction oscillent ensemble. Elle donne lieu aux couleurs intenses des solutions colloïdales ou encore des vitraux d’église. La question de savoir si, et comment, ces couleurs dépendent de la taille de la nanoparticule dans le cas le plus simple d’une nanosphère d’argent, est controversée depuis de nombreux années, notamment à cause des effets quantiques, importants en dessous de 5 nanomètres de diamètre.
Dans cette étude les auteurs ont combiné la spectroscopie électronique de nanoparticules d’argent unique avec la spectroscopie optique d’ensembles d’agrégats. La comparaison quantitative avec la théorie leur a permis de résoudre les contradictions apparentes, non seulement entre leurs propres résultats mais aussi avec ceux de la littérature.
The localized surface plasmon resonance is a collective electronic excitation where all conduction electrons in a metal nanoparticle oscillate together. It gives rise to bright colors in colloidal solutions or stained glasses. The question if and how this color depends on the nanoparticle size for the simplest case of small silver spheres has, however, been very controversial for many years, mainly due to the complexity of quantum effects which come into play below 5 nanometers diameter.
In this study the authors have combined single-particle electronic spectroscopy of individual silver clusters with ensemble-averaged optical spectroscopy of a very large number of nanoparticles. The quantitative comparison with theory has allowed them not only to resolve the apparent contradictions between their own results but also with the literature.
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